Qui sommes-nous ?

FEURS, Loire, France
Association Loi de 1901 Il est formé pour une durée illimitée, une association du personnel placée sous le régime de la loi du 1er juillet 1901. L’association est dénommée « AMICALE DU PERSONNEL DE LA VILLE DE FEURS ». Cette association a pour but : - d’apporter une aide matérielle et/ou financière aux adhérents : naissance, décès, colis de Noël aux adhérents (âgés de plus de 70 ans), remboursement de tickets de cinéma, d’abonnements de piscine, à hauteur de 25 % du prix payé, … - d’accorder aux membres actifs des secours exceptionnels alloués par le Conseil d’administration dans des circonstances particulières - d’organiser des sorties culturelles, ludiques et toutes activités susceptibles de resserrer les liens entre les membres du personnel - de proposer à la location un appartement dont elle est propriétaire - d’organiser un groupement d’achat N° SIRET 753 529 569 N* SIRENE 753 529 569 00018

Hommage à Jean Paul



Un grand Merci au bureau de l'Amicale du Personnel pour la présence et  pour les touchantes attentions lors des funérailles de mon Père.
Ces petites années à vos côtés ont donné un sens à sa vie bien diminuée par la maladie.
Il a toujours aimé se sentir utile.
Pour ceux qui n'ont pas pu être présents, je joins le petit mot de Marie Thérèse et notre texte.

Gilles Revol

Le petit mot de Marie Thérèse Notin


Jean Paul,


Merci au nom de l'amicale du personnel, de ta présence, ton humour et ton savoir faire.
Tu as fais parti du bureau de 1982 à 1986.
Puis en 2010 tu as décidé de nous rejoindre comme trésorier adjoint puis secrétaire.
Ce poste était fait pour toi, tu y consacrais beaucoup de ton temps et tu ne pensais pas à ta maladie.
Tu as eu l'idée de créer L'Écho de l'Amicale.
Ce fut une nouveauté et un plus pour notre Amicale. Nous te remettions les photos et comptes rendus des diverses manifestations et toi, tu créais la maquette.
Nous avions "intérêt" à suivre tes consignes, car tu voulais que tout soit parfait !
Tu te sentais de plus en plus fatigué et tu ne pouvais plus assister aux réunions. nous savons que cela t'a beaucoup peiné mais tu as été obligé de quitter le bureau.
Malgré tout, tu était toujours à notre écoute lorsque nous avions besoin d'un renseignement. On pouvait te téléphoner, t'envoyer des mails et tu te faisais un plaisir de nous répondre.
L'année dernière l'Écho de Jean Paul (car on ne peut que l'appeler ainsi) a cessé d'exister, et le blog s'est tu.
Jean Paul nous aurons toujours une pensée pour toi.


Le texte de la famille

Jean Paul, Papa, Papi

Ironie du sort, nous voici aujourd’hui dans ce village et pourtant voici plus d’un an que nous ne venions plus te voir à Cottance.
Et pour cause,  tu as dû quitter ta belle maison dans laquelle tu as passé la plus grande partie de ta vie pour vivre à Feurs à cause de la maladie.
En venant aujourd’hui dans le village pour t’accompagner dans ton dernier voyage nous sommes passés devant ton grand terrain si bien arboré, avec une boule dans la gorge, au bord des larmes et plein de souvenirs se sont bousculés dans nos têtes.

Que de soirées après le boulot, de week-ends entiers et de vacances il t’a fallu, aidé de Jacqueline et de tes fistons pour rénover ce vieux corps de ferme ! Malgré tes coups de gueules et quelques accidents tu ne t’es jamais découragé, tu es allé jusqu’au bout.
Tu aurais pu être maçon, plombier, menuisier, électricien, paysagiste, rien ne t’a fait peur ! Ton atelier de bricolage ressemblait à Castorama ! Que de labeur, mais quel résultat ! 

Vous avez su profiter de cette maison en famille, fait de nombreuses soirées très arrosées avec tous vos copains, dans l’étable que tu avais transformé en boite de nuit/bar. Qui aurait pu croire que des vaches y séjournaient la première année où vous avez emménagé ! Les soirées se finissaient souvent par une partie de boules sur ton terrain de Lyonnaise jusqu’à très tard dans la nuit. D’ailleurs il y a 2 ans, tu étais très fier et ravi que ta petite fille Solène puisse y fêter ses 18 ans avec tous ses amis.
Tes petits enfants ont pu s’amuser dans le grand terrain avec sa balançoire, son bac à sable, et les parties de pèche dans le petit étang. Les tours de terrain que tu leur faisais faire sur tes genoux dans ton petit tracteur de tonte te ravissaient et tu les faisais pleurer de rire.

Tu étais vraiment très fier de ta maison et de son grand parc que tu entretenais parfaitement.

La pêche en rivière avec les pique-niques sauvages, la cueillette des champignons des bois et bien sûr les parties de Lyonnaise ont bercé l’enfance de tes fistons surtout l’été en haute Loire à Tiranges avec tous vos amis. A l’époque tu étais un tireur hors pair et avec tes partenaires boulistes vous rameniez souvent le challenge à la maison ce qui faisait la fierté de la famille.

Hyper habile de tes mains, peu de gens savent que tu étais aussi très doué pour le dessin, la peinture, les maquettes de train, de bateaux et les puzzles avec un record de 12000 pièces !
On te connaissait plus pour ton savoir, ta culture générale, ton aisance en public, tes talents d’orateur, avec tes fonctions professionnelles et associatives qui t’ont amenées à faire de nombreux discours.
Super pointu en informatique et en nouvelles technologies, expert des courriers et des formalités administratives, tu donnais volontiers de ton temps pour aider ceux qui te le demandaient.
Fidèle à toi même, et ce malgré les difficultés liées à ta santé, tu as mis à profit tes qualités en oeuvrant bénévolement au sein de l'équipe de l'Amicale du Personnel municipale de Feurs.

Tu étais très perfectionniste, très carré, tu ne faisais jamais les choses à moitié, presque maniaque avec une autorité naturelle et il était difficile de te faire admettre que parfois tu te trompais. Tu avais beaucoup de caractère…

Mais nous savions bien que derrière cette autorité naturelle, ta difficulté à exprimer tes sentiments, ta pudeur, se cachait un grand cœur, un profond amour des tiens. Tu avais un grand sens de la famille.
Tu prenais un grand plaisir à fêter les anniversaires et les Noël avec tes petits enfants. Tu aimais partager ton amour du foot et surtout de l’équipe des verts avec ton petit fils.

Tu t’es occupé sans relâche de Jacqueline pendant ses deux ans de maladie.
Tu a veillé jusqu’au bout avec Yvette, et ce malgré ton état de santé, sur ta mère, décédée seulement l’an passé à l’âge de 104 ans.

Aidé par le soutien et l’amour d’Yvette, tu es resté courageux jusqu’au bout face à ta maladie et à tous tes traitements.

Tu as eu une vie bien remplie, sois fier de toi.
Même si c’est toujours beaucoup trop tôt, tu mérites enfin un peu de repos.

Jean Paul, Papa, Papi

Fais une bonne sieste… éternelle !



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